I)Excursion

Maître nécromant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/01/2009

Le vent glacial et violent qui soufflait sur Paris avait poussé la plupart de ses habitants à rester terrer chez eux et les rues, déjà habituellement peu fréquentées des frontières étaient vide de toute compagne pour notre scientifique. L'incompétence de ceux qui parmi ses subordonnés étaient restés près de lui ainsi que ses recherches l'avaient obligées à sortir malgré cette météo peu clémente. Il tentait depuis plusieurs mois déjà, malgré les modestes moyen que l'usure de ses anciens outils modernes et la chute du niveau technologique lui offraient, de faire avancer la science, dans le domaine neurologique ... Se refusant à ce qu'il ne confédérait guère comme plus que des tour de passes; ce que nombre de ses semblables appelaient par le pompeux terme d'"art des arcanes" ou d'autres formules qui se voulaient cacher leur charlatanisme, dont la plus populaire restait "nécromancie". Il avait lui même; certes un contrôle sur les morts, un contrôle qui avec ses moyens techniques actuel, était difficile à scientifique expliquer, cependant, ceci ne heurtaient pas ses croyances arrêtées de pragmatique homme de science à l'esprit cartésien. Il avait voulu tenter d'atteindre par ses expériences, "l'esprit" et le savoir des morts; en d'autre terme, de réveiller non seulement leur corps; dont leur cerveau mais de plus de parvenir à récupérer intact leurs facultés intellectuelles et souvenirs, la seconde partie de l'expérience consistait à extraire ces éléments pour en faire des informations brutes, il aurait besoin pour cela de connaissances et d'outils qu'il n'avait pas encore développés. Cela n'avait que peu d'importance, le nombre de cobayes lui semblait illimité. un imbécile, qui se disait conseiller, lui avait proposé de tout simplement faire appel à quelques spécialistes en thanatologie, il s'était fait envoyer paitre bien sur, Eurymaque était bien capable de faire ce genre de tour de passe-passe tout seul et quitte à regarder un beau spectacle il préférait que ce s'en soit un où ce n'était pas d lui qu'on se jouait.

Il avait donc décidé, en ce jour venteux de commencer ses expérimentations sur des sujets vivants, en attendant de parvenir à réellement "réveiller" les morts; leurs corps et leur esprit; il n'avait aucune croyance, malgré les faits qui s'imposaient chaque jour à lui, en l'existence de l'âme, il considérait d'ailleurs que si une telle chose avait existé, l'immortalité n'aurait eu que peu de prix et se contentait d'observer que le fait que ses camarades qui y croyaient s'accrochaient pourtant à l'immortalité montrait bien le peu de cohérence de leur raisonnement. Accompagné de deux de ses sujets, encapuchonnés dans des vêtements qui rappelaient vaguement ceux de moines, en plus sombre et un rien plus ample. Les deux serviteurs se tenaient curieusement voutés, sans échanger la moindre parole, suivant juste leur maitre avec une vélocité et une aisance, malgré leur posture, qui n'avait rien d'humaine. Eurymaque, un haut de forme sur la tête, qu'il tenait d'une de ses mains gantée pour éviter qu'il en s'envole, s'était habillé d'un long manteau couleur d'ébène, il s'appuyait de sa main libre sur une canne qui marquait d'un son sec la cadance de ses pats.

Quand le chat n’est pas là les souries dansent…Seulement parfois, les souries dansent en ne sachant pas que le chat est toujours là…
L’homme accéléra l’allure. Il avait fait une grossière erreur, une erreur de débutant. C’était un pari, un stupide pari. Il ne savait même plus pourquoi il avait fait ce pari mais maintenant il avait les parieurs sur le dos ainsi que le propriétaire de l’objet du pari aussi ! Lesquels étaient les plus dangereux ? Les parieurs ? Il pouvait encore tenter de les supplier, son propre ego était enterré sous terre depuis bien longtemps. Par contre, l’autre…
Il s’arrêtât une main contre le mur, ses poumons avaient prit feu, le sang battait à ses oreilles, tout ses sens étaient brouillés. Peut-être que son poursuivant av… Là, à sa gauche des yeux vairons dans le noir… L’homme reprit sa course. C’était stupide il le savait mais l’instinct ne lui hurlé que çà. Il rentrait dans le jeu de l’animal. Un chat joue avec ses proies avant de les tuer. Il était venu le narguer dans son territoire, stupide sourie il avait dansé devant le museau du chat sans le voir… Et maintenant le chat s’amusait avec lui…Et maintenant sa vie dépendait de la taquinerie de l’animal…

S’il arrivait à atteindre la frontière. Peut-être qu’un chasseur pourrait voir ce qui le poursuivait, peut-être…peut-être qu’il lui en débarrasserait… Ha l’espoir !
Il n’entendait pas le galop de l’animal, il n’entendait pas le chat mais il comprenait que le félin commencé à s’ennuyait de la sourie. Il dérapa à un croisement à gauche, à droite ? Il ne remarqua même pas les personnes présentent dans la rue. Son regard paniqué discerna une silhouette dans la rue perpendiculaire a celle où il se trouvait. La silhouette du félin approchait, enfin, une silhouette qui aurait put paraître humaine. Très peu vêtu, simple chemise, ruban de velours, pantalon de toile. Les cheveux bruns volé autour de son visage, cachant et dévoilant des yeux vairons prédateurs. L’homme dégluti difficilement, les traits aristocrates étaient impassibles bien qu’un léger sourire dévoiler un croc…
Prit au piége, il tâtonna maladroitement ses vêtements a la recherche de ses armes. Il se crispa soudainement, si il courait c’était justement parce qu’il avait perdu ses armes dans la forge. Dans un soulagement il réussit à extirper un poignard de sa botte. Il l’avait carrément oublié. Il se mit en position pour se défendre comme il pouvait. Il se sentit alors très stupide en se rendant compte qu’il allait tenter d’affronté le spécialiste des poignards avec un arme de la même catégorie mais dés plus bas de gamme. L’homme continua de fixer le garou. L’animal avait accentué son sourire à la vue du poignard et avait sorti l’un des siens. Un poignard fin et élégant. Il n’eu pas le temps de comprendre ce qu’il se passait que déjà le brun se trouvait face a lui, penché, la garde pitoyable passée. L’homme écarquilla les yeux, prenant conscience que le poignard de l’animal venait de traverser sa gorge. Il chutât en arrière, mort, les yeux toujours ouverts…

Morowë regarda l’homme à ses pieds. Il pencha la tête sur le coté avec un petit soupir. Vraiment, il se demandait ce que certaine pouvait avoir dans la tête. Tenté de le voler, lui ? Stupide idée. Ca finissait toujours de la même manière quoique aujourd’hui çà a été tellement facile que s’en été décevant. Il garda dans le coin de l’œil les personnes dans la rue, il avait rapidement repéré leur odeur. Le garou se pencha et se saisit du poignard de l’homme. Il y jetât un regard évasif…

-Teuh…

De la camelote… Pas étonnant qu’il ait essayé de lui piquer l’un des siens.

Il essuya son propre poignard sur le vêtement de l’homme. Il tuait toujours proprement, très peu de sang s’échappait du cou du mort. Il avait tué la personne sans toucher une artère ou une veine. Il fallait dire que çà avait été facile, un peu trop peut-être…

Le jeune félin se redressa et tourna son visage sans expression vers les personnes présentes. Aux bouts de ses doits fins les deux poignards lâchement tenus, son bras gauche ballant et « sans vie »… Cependant ses pieds étaient bien stabilisés au sol alors que son nez se plissait. Il humait l’air qui lui arrivait des trois personnages avec méfiance. Le coin était dangereux et les muscles de ses jambes étaient prés à bondir et prendre la fuite en cas de besoin. Mais il fallait tout d’abords qu’il voit leur réaction car il devait plus ou moins s’occuper du corps du mort. Soit il allait le pousser dans un coin pour qu’il soit ramassé par une quelconque personne (il aimait pas les rues insalubre à cause de corps pourrissant) soit il allait en faire son dîner. La première option lui semblait la meilleure, le corps de l’homme lui retirait trop l’appétit… Enfin, pour l’instant, il fallait s’assurer qu’on n’allait pas lui bondir dessus alors qu’il repousserait le corps…

Bah… Au pire (et même pourquoi il se cassait la tête ?) il avait qu’à tout laisser en plan et retourner tranquillement à sa forge…

[hj : si il y a un truc qui cloche, un manque d’inspi’, une idée hésite pas a m’envoyer un MP]

Maître nécromant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/01/2009

L'un des suivants porta vivement sa main à sa capuche que le vent avait failli enlever, sa manche se soulevant révéla quelques instants une main puissante et griffue, le serviteur laissa échapper un grognement agacé, qu'Eurymaque fit taire d'un rapide geste de la main. Il réfléchissait, que cherchait il déjà, un corps a découper ou à modifier par l'un des nombreux autres moyens qui s'ouvrait à lui, il ne savait pas trop. Lorsqu'il fallait simplement ressusciter quelqu'un, sans avoir à extraire le contenu de son esprit, il lui suffisait de revigorer le corps puis de le relancer, d'une manière ou d'une autre, tant qu'elle ne demandait pas de faire appel à l'illusionnisme qu'aficionadosaient ses collègues. Il n'aurait normalement pas besoin, lors de ses expériences de rendre potable, de "rafraichir" le corps du défunt, il avait prévu de travailler d'avance sur de la viande encore chaude, c'était là une exigence que lui imposait sa rigueur scientifique; l'expérience n'aurait que peu de valeur sur des morts; malgré sa nature de nécromant, il restait un scientifique du vivant. Ses expériences témoignaient d'ailleurs de cette idéologie, elles n'avaient rien de la morgue et de la faiblesse de celles de la majorité des autres manipulateurs des morts, il s'efforçait de leur rendre une nouvelle vie, une certaine personnalité, animale la plupart du temps, mais c'était déjà, il lui semblait, une chose exceptionnelle que de réussir à faire japper un être qui quelques heures plutôt n'aurait pas même été capable d'émettre la moindre syllabe. Il regarda autour de lui, espérant peut être trouver quelque chose qui ferait surgir en lui la réponse à ses interrogations, comme une évidence.
Comme réponse un être apparut au loin, se devait être son futur cobaye, que lui envoyait le destin, puis, plus loin, il en vit un autre, il plissa les yeux pour voir qui étaient ces deux inconnus. Il devina, au vu de leur démarche, que ce se devaient être des garous, des félins surement, il les considéra avec le dédain qu'il réservait à ces expériences, qui n'étaient pas les siennes et qu'ils considérait comme plus ou moins ratées car inutiles à l'espèce humaine; il ne permettaient pas l'augmentation de l'espérance de vie des humains, en tout cas pas sans que soit dénaturé cet esprit qui faisait la grandeur de l'espèce qui pendant longtemps avait dominé la planète et qui, pour le scientifique, la dominait toujours. il se considérait, malgré les modifications qu'il avait apportés lui même à son métabolisme, comme humain. Il commença à marcher vers les deux êtres, observant le combat inégal entre le poursuivant et sa proie, combat qui se termina, à son regret, par un très prévisible dénouement. Il avait espéré se trouver face à des garous un tant soit peu joueurs, des animaux que n'avaient pas encore quittés l'imagination prolifique de leur moitié humaine pour laisser place à un sens du jeu qui tenait plus du sadisme que d'un réel sens du retournement, de la dissimulation, et toutes ces choses qui rendaient au nécromant la vie si supportable.
Il s'avança, comme un pantin, par de grandes enjambées vers le vainqueur, de manière à savoir à quel pitoyable individu il avait affaire; il n'attendait que peu de cette espèce, il avait déjà eu de nombreuses années pour étudier quelques membres de leur communauté et les résultats décevants qu'il avait eu ainsi que quelques autres épisodes concernant les garous avaient finit de lui forger une opinion sur ces hybrides. Toujours avec la mécanique qui avait caractérisé sa démarche lors de son approche, il tira son chapeau, que tenait déjà sa main et se pencha en avant, saluant l'individu.

"félicitation ... noble garou ... Je me nome Eurymaque Duvanel et ... je me demandais si vous pouviez m'aider ?"

Il avait laissé filtré à travers sa voie toute l'ironie et l'amusement auquel il était en cet instant sujet, l'idée de s'amuser un peu avec ce chat lui semblait tout à f ait délicieuse et il s'était décidé, sinon à le provoquer, à un peu se moquer de lui, avant de passer à une autre fasse de ce jeu, quel qu'elle soit. Tout en parlant, il contournait l'inconnu, se dirigeant d'un mouvement circulaire vers le corps inanimé, ses deux suivants se tenaient immobiles, derrière lui, ils s'étaient posé et regardaient le sol, ignorant le garou. Lorsque qu'il fut suffisamment proche pour qu'il ne puisse plus avancer sans butter dans le cadavre, Eurymaque se pencha sur lui, s'accroupissant, pour le toucher du bout de sa canne, comme vérifiant qu'il était bien mort, il appuya fortement sur son flanc, à l'emplacement de ses reins, puis se désintéressa du corps inanimé pour se retourner vers l'autre mort en devenir.

"beau travail ... propre, digne d'un chirurgien ..."

Il avait joué un petit moment. Cette personne s’était aventurée chez lui en connaissance de cause. Elle avait à peine tenté d’effleurer une de ses précieuse arme. Quand l’homme avait aperçus sa forme sombre se découper sur le mur à cause d’un brusque mouvement de flamme, son visage avait perdu toutes couleurs. Il avait juste suffit que Morowë soulève paresseusement sa masse de poils blancs et noirs pour qu’il se soit déjà enfoui de la forge. Le garou avait alors décidé de poursuivre cette petite sourie en se mettant sous sa forme humanoïde. Il fallait pimenter un peu le jeu qui paraissait alors bien fade. Après s’être assuré de la sécurité de sa forge il avait reprit la piste de son apprenti voleur. Petit jeu sadique, il avait prit du plaisir a voir le visage de sa proie se remplir de peur et d’anxiété à sa vue. Mais ce jeu du chat et de la sourie l’avait ennuyé rapidement, il l’avait fait sentir a sa proie pour voir si une réaction intéressante en découlerait mais…non.
L’homme quasi aculé avait fini par se mettre face à lui sortant un pauvre poignard. Un défi bien bancal et stupidement désespéré selon son humble avis. Enfin…Ca avait put lui offrir quelque chose, une mort rapide. Qu’on se mette face a lui avec une arme si pitoyable l’avait légèrement vexé et surtout ! Surtout ce qui avait permis cette fin quasiment sans douleur était la chemise du chat…. Oui parce que Morowë n’avait pas envi de salir sa belle chemise beige et surtout ! Surtout ! Parce qu’elle était neuve… Fin bref…

Maintenant il s’occupait des témoins de son…Meurtre ? Assassinat ? Règlement de compte ? Forfait ? Aucun de ces mots ne convenait selon lui. Il avait simplement fait tombé la sentence sur celui qui était venu l’importuné dans son antre. Tous connaissant sa forge connaissait aussi la possessivité de son propriétaire et son habitude de ne pas laisser les imprudents impunis. L’avertissement était clair et net. Il supportait encore moins les petits fouineurs mort de trouille, peu amusant et là juste parce qu’ils ont bêtement parié.

Impassible, il les observa avancer. Un homme avec un haut de forme suivit de deux chiens de gardes visiblement. Hum, mauvais… L’affaire qui s’approchait de lui ne sentait pas bon. Les trois hommes ne sentaient pas littéralement bon. Il n’aimait pas çà. Il n’aimait pas l’odeur qui entourait les nécromants. Il n’aimait pas çà, il détestait çà…
Ses muscles étaient prés à se tendre, ses nerfs le titillaient mais aucun signe sur son corps ne le montrait. Ses yeux vairons bougeaient légèrement, suivant autant les mouvements des encapuchonné que du nécromant. Ce serait sur un geste de ce dernier que les deux autres réagiraient.

Le nécromant retira son haut de forme et le saluât. Morowë, statique ne broncha pas, seuls ses cheveux malmenés part le vent se permettaient des mouvements.
Un frisson lui remontât le dos et hérissa quelques instants les poils de sa nuque. Jamais très agréable de se faire apostrophé ainsi. Pourtant rien ne se modifia sur son corps, il fallait beaucoup astiquer le garou pour qu’il commence à montrer des signes visiblement d’agacement ou autre. Le « noble garou» paraissait bien faux. Qu’importe… Il avait l’habitude que sa « race » soit dénigré. Ils n’étaient pas bien vieux par rapport par rapport aux autres races. Même pas deux cents ans. Lui faisait parti des plus jeunes, de la toute dernière génération. Il était l’un des rares a pouvoir se vanter d’avoir un grand père garou (bien que le sien est disparut de la circulation depuis bien longtemps). Remarque : Morowë ne criait pas son âge sur les toits et même ne l’avait jamais dit a quiconque. Vingt-deux petites années alors qu’il côtoyait des plusieurs fois centenaires. De ce fait seuls quelques personnes a l’odorat très aiguisé avait put sentir sa « jeunesse » et il avait le malheur de se faire attaquer à longueur de temps à grand coup de « chaton » perfide qui avait le mérite de le faire réagir.
Revenons à nos moutons…

Morowë bougea légèrement pour que les personnes ne passent pas dans son angle mort. Son mouvement fut fluide et léger, en somme tout le contraire de la démarche de ce Eurymaque Duvanel.

Silencieux, non pas en réflexion mais simplement en observation, il regarda l’homme masquer se pencher et, visiblement, vérifier la mort de sa proie. Non mais ho ! On doutait de son habilité au poignard visiblement.
Beau travail ? Mouai… Il jetât un rapide coup d’œil à la fente qui avait laissait échappé quelques gouttes de sang. Oui il avait tué proprement et avec précisions, çà collait bien avec son image aristocrate. Et puis, ses poignards méritaient de donner la mort avec élégance pas avec un bêtement acharnement stupide. Cependant, il ne disait pas non sur une bonne attaque sadique et tachante. Néanmoins, il préférait sa forme animale pour ce genre de jeu. Blessant et effrayant sa proie jusqu’à ce qu’elle agonise lentement entre ses pattes. Un bel instinct qu’il ne refoulait pas mais qu’il utilisait à bonne escient. Or de questions de jouer trop longtemps avec une proie dangereusement qui pourrait retrouver ses moyens a tout moment ou qui pouvait être sauvé par l’arrivée imprévue d’un allié. Là, il préférait tuer tout de suite et ne pas tenter le diable…

- Hum…

Ses lèvres pales s’ouvrirent légèrement et laissèrent passer sa voix. Elle n’était pas roque ni aigu. Une voix raffinée légèrement grondante sur un fond grave naturel…

- Tout dépend de ce que vous désirez…Monsieur Dunavel…

Ses yeux dépareillés glissèrent rapidement sur les deux individus derrière l’homme…

- Et surtout, de ce que çà va m’apporter…

Il glissa à nouveau son regard sur la personne au haut de forme… Le coin de ses lèvres se souleva légèrement d’une manière assez indéfinissable, sa voie morne se fit un peu amusée… Il voyait bien la réponse qu’il pourrait obtenir…

- Est-ce quelque chose en échange, de ma « pitoyable » existence ?

Maître nécromant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/01/2009

La main gantée qui tenait son chapeau vint gratter son crane, puis retrouva sa place, l'autre battait doucement la cadence tandis qu'il reprenait mouvement, s'éloignant du corps, toujours en tournant autour du félin. A coté de lui, ses deux chiens de garde semblaient bien immobiles, et contrastaient avec son incapacité à tenir en place, sa myriade de tics et les mouvements saccadés de ses membres décharnés. Cette casson de se déplacer ne manquait pas d'agacer de nombreux de ses interlocuteurs et la plupart des autres nécromants évitaient ainsi sa compagnie, il ne restait autour de lui surtout que les personnes qui avaient avec lui l'amour de la science; ses collaborateurs et quelques uns des rares membres de son clans qui n'étaient pas vendu aux pseudo arts occultes. Son cercle de proche n'était finalement pas beaucoup plus restreint que celui des autres manipulateurs de morts, il lui semblait que la plupart de ses camarades étaient en effet des individus relativement solitaires, parfois peut être aussi pour le simple gout de se donner un genre, un genre que tous avaient d'ailleurs, ce qui ne rendait la chose qu'un peu plus pitoyable.
Il continua son observation du garou, se demandent quel moitié d'animal, précisément, il pouvait être, il se doutait bien qu'il s'agissait d'un félin, à son allure mais n'était un spécialiste ni des tigres ni des garous. Il avait en effet pensé à un tigre, se disant que kit à créer un race ratée et inutile, les minables scientifiques qui leur avaient donné le jour avaient bien dut leur donner les gênes des créatures les plus puissantes parmi celles qui parcouraient la planète, les tigres lui semblaient ainsi la meilleure hypothèse, parmi les félins; les chats, dans son imaginaire personnel étaient bien moins froids et plus joueurs, quoi que ses idées sur le sujet lui semblaient à lui même empruntes de quelques stéréotypes et il ne se prêtait ainsi lui même que peu de crédit sur ce genre de sujet, il secoua la tête.

"ce que je désire ... c'est une bonne question, finalement, me seriez vous d'un quelconque utilité comme sujet d'experience ? non ... il ne me semble pas ... mais ceci en signifie pas que vous ne pouvez m'être utile ... je vois que vous regardez mes chiens, mais ne vous inquiétez pas, je ne me donne pas tant de mal seulement pour les nourries, votre rôle serait moins ... dégradant. Vous pourriez vous joindre à notre petite excursions ? à moins que cette proposition heurte votre esprit indépendant de félin ... je n'ai jusqu'ici jamais imaginé les garous comme matérialiste et pouvant se faire mercenaire ... quoi que ce soit assez ridicule surement, non ? ..."

Il s'arrêta de parler, il avait dut faire quelques poses pour reprendre son souffle, déjà, au milieu de ses phrases et le moment était maintenant venu pour ses poumons de profiter d'un moment de répits. Surtout, il avait l'impression d'avoir déjà bien parlé, au sens de suffisamment, voir plus. Il avait du mal à cerner le personnage qu'était ce ... tigres lambda, faute de meilleur qualificatif, c'était le nom qu'il lui avait donné. Le félin n'avait pas peur, et c'était bien la moindre des choses quand on venait de tuer l'un de ses congénères avec tant de facilitée. Il se déplaçait avec aisance, mais ce n'était pas non plus surprenant quand on avait dans le sang les gênes d'une créature carnivore telle qu'un tigre. Il semblait, chose plus intéressante, intéressé, possiblement, Eurymaque, si il saisissait la dose d'amusement que recélait le ton de son interlocuteur préférait penser que ces mots eux, recélaient un peu de sens, de vérité, le dialogue eu été vain, sans cela.

"he bien ... vous sentiriez vous insulté si je vous proposais comme récompense de votre possible aide précieuse une vulgaire et matérialiste récompense pécuniaire ?"

Des chiens de garde, des soldats, il en avait déjà beaucoup, totalement dévoués à ses ordres, tous relativement prévisibles, même dans leurs erreurs. Il les avais formaté, un peu de la même manière qu'on le faisait sur les humains des différents blocs, tout en y ajoutant un peu de ses propres capacités spécifiques, afin de rendre son contrôle plus tangible, génétique. Avec un tel serviteur, si on pouvait le nommer ainsi, les choses seraient bien différentes, il pourrait échapper à son contrôle, voir se retourner contre lui, le scientifiques devrait prendre avec lui en compte ses motivations, ses prétentions en matière de récompense ainsi que ses principes possibles, qui pourraient poser problème. En un mot, tout serait bien plus intéressant, il aurait entre ses main un réel sujet d'experience, pas un arme au potentiel finit.

(c'est tres moyen désolé, ainsi que pour le temps que j'ai mis à répondre)

L’homme tournait autour de lui. C’était une sensation dés plus désagréable. Désagréable dans le sens où il avait l’impression d’être la proie encerclé par son prédateur. Il avait toujours en horreur de ne pas a voir la situation en main, de ne pas être le maitre du jeu. Ca pouvait lui arriver souvent, il n’était certainement pas le plus puissant des garous et il manquait de l’expérience qu’on accumule au bout de plusieurs centaines d’années. Néanmoins, il était assez rusé et agile pour laissé croire qu’il était beaucoup plus âgés et coutumier aux combats que des centenaires. Autant qu’un enfant de dix ans il avait hâte de vieillir et d’atteindre les plus âgées que lui. On peut presque dire qu’il faisait un petit complexe sur son âge mais allons bon ! Il y avait de quoi avec toutes ces créatures de la nuit puissantes et redoutables qui l’entourent à longueur de temps. En conséquence, il taisait toujours son âge comme expliqué plus tôt et le simple fait de l’appeler « petit » ou « chaton » lui hérissait les poils et réchauffer son sang froid.

Eurymaque Dunavel continuait de bouger.
Toujours aussi méfiant, il tentait de suivre des yeux le nécromant. Dés qu’il passait dans son dos, il se concentrait sur son pas mécanique et gardait son regard braqué sur les deux chiens de gardes. Ne pas s’inquiéter de leur présence ? Allons bon, il se voyait mal donner sa confiance à l’homme et ne plus prêter attention a ce qui pourrait représenter une menace pour lui. Oh, il pourrait surement les fuir avec plus ou moins de facilité après tout il était aussi doué dans le combat que dans la fuite…particulièrement dans la fuite. Il continuait donc de les garder dans le coin de l’œil, épiant le moindre de leurs mouvements tout en observant en même temps le nécromant. Exercice dés plus complexe…

Ha ? Il ne servirait ni de nourriture, ni d’expérience ? Encore heureux ! Mais sait-on jamais…
Les accompagner lors de leur petite excursion ? Heurter son esprit indépendant et félin ? Il est vrai qu’il possède toutes les attitudes et instincts de son espèce féline cependant il savait passe par dessus son animalité et faire des choix qu’une bête ne ferait pas. Il avait sut s’intégrer dans une société beaucoup moins instinctif que la sienne avec une étonnante rapidité. Il n’avait pas fait en sorte de brider se envies et modifier sa manière de penser, non, c’était une partie de sa personnalité qu’il n’avait pas eu le besoin de montrer en campagne qui s’était épanoui en pleine ville.

Hé bien, Dunavel risquait d’être bien surprit par le garou. D’ailleurs ce dernier ne voyait pas en quoi ce serait ridicule qu’un Garou se fasse mercenaire… quoique…en fait, à part lui, il ne connaissait pas de garou autant attiré par l’argent. Alors à moins qu’on les paît avec de la nourriture… Non, mauvaise pensée, çà fait trop chien-chien à son maître et c’est dégradant pour sa race.
Mercenaire ? Lui ? C’est à voir… Bien qu’il y est un certain désagrément pour lui. En effet Morowë n’aime pas se battre. Mais attention il ne faut pas comprendre « se battre » et « chasser ». « Chasser » c’est ce qu’il vient de faire, poursuivre une proie, s’amuser, la faire souffrir plus ou moins… Par contre « se battre » c’est affronter un adversaire digne de ce nom, récolter blessure et fatigue et jouer stupidement sa vie juste pour prouver qu’on est le plus fort ! Le garou n’en était pas particulièrement attiré par le combat bestial et sauvage, de deux corps se brisants, se griffant et autres joyeusetés… Il préférait un bon coup de poignard par derrière, silencieux, propre et raffiné…

Les mouvements, la démarche et la manière de parler. Eurymaque Dunavel lui paraissait… cassé… ou plutôt mécanique. Enfin, il ne savait pas très bien comment le nommer. A coté de lui il avait l’impression d’être particulièrement fluide et léger. Bon, çà il le tenait de sa nature de panthère mais a coté de cet homme çà lui paraissait particulièrement marqué. Rajouté à cela l’homme ne tenait pas en place au grand damne des yeux du garou qui tentait de le suivre. Lui était plutôt du genre a ne pas beaucoup bouger mais être toujours prés à bondir et à agir.

Se sentir insulter ? Le coin de ses lèvres s’étira légèrement…. « Récompense pécuniaire »… L’homme l’attaquer directement dans son point faible…
La promesse d’argent faisait autant, si ce n’est plus, frétillait d’impatiente son esprit qu’une bonne chasse. Malgré la renommée de sa forge il ne roulé pas sur l’or, en effet ses poignards les moins « perfectionnés » n’était pas pour les petits joueurs courants les rues alors il était loin d’en vendre à tour de bras. Il n’était pas pauvre non plus, il vivait très bien même mais bon… L’argent l’attirait comme un papillon face à une fleur dés plus colorée…

- Je ne vois pas en quoi je le devrais… Bien que Garou on ne m’attire pas avec des morceaux de viande ou des carreaux de sucre…

Déclarât-il avec toujours un brin d’amusement dans la voix. Le coin de la lèvre légèrement remontée laissait voir ses dents alors qu’il parlait …

- Néanmoins, je trouve qu’accepter une proposition juste à l’atteinte du son de l’argent serait assez stupide et irréfléchi. J’ose me prétendre plus dégourdi, bien que comme tout un chacun un laissé allé est vite arrivé… Alors j’espère que vous pourriez m’aiguiller un peu dans cette affaire où je risque de plonger…Et puis, mon aide jugée bien précieuse ? Je trouve cela bien amusant, n’avez-vous donc pas deux chiens de gardes dés plus dévoué ? Je me peux pas me vanter d’en être de même avec un inconnu croisé dans la rue…

Maître nécromant Nombre de messages : 9 Date d'inscription : 04/01/2009

Il stoppa brusquement son avancée, sa marche le fatiguait un peu et il avait finit par s'agacer du bruit du martèlement de sa canne sur le sol, d'autant plus qu'il allait finir, en continuant à tourner ainsi par se donner le tournis tout seul. Il s'appuya, dans une posture un rien nonchalante sur sa canne., penchant légèrement la tête sur le coté, sa main tenant toujours son chapeau sans quoi immanquablement il aurait tombé. Il s'amusait de l'immobilité du félin, de son attentisme, de nombreux de ses congénères, plus sanguins, auraient déjà mis fin à cette conversation ou l'aurait tout du moins écourtée, se lassant des facéties du vieux maitres des nécromants, le pressant d'aller au fond de sa pensée, chose dont il aurait été d'ailleurs bien incapable. Il s'y était assez mal pris pour préparer cette excursion, il était partis sans vraiment savoir ce qu'il voulait et avec une idée relativement vague des moyens qui lui permettraient de parvenir à l'obtenir. Il aurait été malheureusement inconvenant, au point où il en était de mètre fin à cette conversation pour y réfléchir ou même de l'interrompre et il n'appréciait pas beaucoup de faire deux choses en même temps, il devait donc se contenter d'agir à l'instinct, ce n'était pas désagréable de chercher au hasard de la divagation de ses pensées, comme un oracle les réponses, aussi farfelues soient elles, à son problème.
La réponse qui lui était venue, dans l'instant avait été celle de prendre cette rencontre comme un signe, bien qu'il ne croie en aucun cas à ce genre de chose, il s'agissait d'un jeu pas de quelque chose en quoi il avait foie. Conformément à cette décision, il se devait de trouver une quelconque utilité au garou et il ne voyait pas quel utilité il aurait put avoir dans l'une de ses expériences, ni cobaye ni assistant, il ne fallait pas trop en demander à un être dont la moitié du cerveau était animale. Un chien supplémentaire, ou plutôt un chat, un animal qui serait surement bien plus discret que ses deux molosses et plus raffiné peut être aussi, il ne goutait que peu au plaisir de voir ses opposants se faire dépecer, préférant négocier ou les empoisonner ou les tuer d'une manière qui laisserait leur corps suffisamment intacte, en tout cas, pour qu'il puisse s'en servir, soit comme sujet d'experience soit comme futur homme de main, ce qui revenait plus ou moins au même, tous passaient à un moment ou un autre sur sa table d'opération.

Dans l'immédiat, sa préoccupation était de faire bouger un peu le garou, le brusquer peut être ou alors tenter de vite terminer cette négociation pour voir de quoi il serait capable face à d'autres adversaires, qui ne manqueraient pas de vite se présenter surement, le nécromant avait un dont pour attirer sur lui les problèmes, pas par hasard mais par ses actions, il s'était mis à dos suffisamment de personne dans la ville, à commencer par une bonne partie de ses semblables, pour pouvoir se venter du titre peu envié d'être en sursis. Quoi qu'en réalité la plupart de ses confrères nécromants le craignaient trop pour s'attaquer à lui ou alors avait juste de très nombreuses autres choses à faire, ses semblables étaient bien plus attirés par les recherches, messes et autres expériences, pour la plupart que par le combats, leur nature faisait d'eux des manipulateurs et non des guerriers.

il avait du mal à comprendre l'animal qui lui faisait face, il l'intriguait même. Lui, tout humain qu'il était n'avait jamais été particulièrement intéressé par l'argent, chose peut être imputable au fait qu'il n'en avait jamais manqué, depuis sa tendre enfance. Il ne prêtait aux valeurs financières pas beaucoup plus de valeur qu'aux ridicules récompenses qu'avait énuméré le garou. Et pourtant, face à lui, un être dont il avait toujours considéré l'engeance comme relativement animale; désintéressée des valeurs relatives qu'avait créé l'homme, indépendant au plus profond de ses gênes, particulièrement envers les humains et leurs ersatz les plus proches qu'il considérait être les nécromants. Il avait crut déceler, par ses observation passée une sorte de complexe du loup, un rejet des hommes, par fierté, de manière à se démarquer de leurs cousins moins farouches, les chiens, dont l'attitude, pensait il, devait leur sembler déshonorante, mais sa avait été surement plus des divagations, des pensées à l'emporte pièce que de réelles observation, il s'en voulait un peu mais il décida d'oublier ces préjugés, il aurait été stupide de se concentrer sur ce morceau de son égaux blessé plutôt que sur le réel sujet; le garou.

Il jeta un regard vide vers ses deux gardes, aux mots du garou, ces deux là avaient beau être des trésors de technologie eugénique, il ne valaient finalement pas grand chose, le scientifique pouvait bien les remplacer à sa guise, en fabriquer d'autres, ce n'était pas le cas pour le garou, lui, en tant qu'être vivant et relativement intéressant était relativement unique ou rare peut être seulement.

"hm ... ils sont ... bien trop voyant, j'ai bien peur que la cible fuirait en les voyants, de plus à ma grande honte, je ne les ai pas fait aussi adroit que sa aurait dut être le cas et il risqueraient d'abimer la victime, malheureusement.
Je crois que vous vous sous-estimez, vous me semblez valoir bien mieux que ces goules, aussi obéissantes soient elles."

Âpres ça, il ne savait trop quoi dire, il haussa les épaules, commençant à se lasser, peut être la scène avait elle besoin d'un peu de piment, il décida d'y penser, quoi qu'en étant conscient qu'à moins d'agresser le garou, il aurait du mal à trouver une nouvelle nature de distraction, si tout ne se concluait pas plus rapidement.